Foire aux questions

Comment la sécurité des élèves est-elle assurée?

Les sorties sur route se déroulent en groupe de 15 cyclistes maximum.

Chaque groupe est encadré par deux à trois adultes, dont au moins deux instructeurs cyclistes formés par Vélo Québec, qui se positionnent devant (tête de file) et derrière (serre-file) le groupe. Les instructeurs sont formés pour anticiper les situations problématiques, opter pour les manœuvres sécuritaires et intervenir auprès des cyclistes.

De plus, le trajet emprunté évite les lieux à risque, tout en donnant aux participants la possibilité de se confronter à la réalité des situations qu’ils seront amenés à rencontrer lors de leurs déplacements dans le quartier.

Un élève peut-il participer s’il n’a jamais fait de vélo?

L’élève débutant aura l’occasion de pratiquer le vélo lors des cours d’éducation physique, avec le reste de sa classe. Idéalement, il bénéficie cependant d’occasions de pratique préalable, en plus petit groupe. Ces pratiques peuvent avoir lieu à l’école ou à la maison. La méthode qui obtient les meilleurs résultats est la méthode de la draisienne qui se concentre d’abord sur l’apprentissage de l’équilibre, sans les pédales.

Le casque est-il obligatoire lors du programme Cycliste averti?

Oui. Bien que le casque ne soit pas légalement obligatoire à vélo (sauf pour les vélos électriques), il est obligatoire lors des activités du programme Cycliste averti. Le casque doit être adapté à la taille de la tête de l’enfant, et bien ajusté selon la méthode suivante.

Comment s’assurer que le vélo d’un élève est sécuritaire et bien ajusté?

Les élèves apprendront en classe à effectuer la vérification « ABCDV » de leur vélo, pour détecter tout problème pouvant nuire à leur sécurité. En amont des activités, il sera néanmoins utile de gonfler les pneus du vélo et de faire une vérification plus en profondeur du vélo, grâce à cette liste.

Comment les parents peuvent-ils s’impliquer?

Les parents peuvent s’impliquer dans le programme de plusieurs façons :

  • En prêtant main forte à l’enseignant d’éducation physique lors des pratiques en milieu fermé, notamment pour accompagner les élèves débutants (à valider avec l’école);
  • Le jour des examens individuels, pour aider à coordonner les départs et les arrivées, et la prise de note pour les bulletins personnalisés.

 

Les parents les plus disponibles et/ou compétents à vélo ou en mécanique de vélo pourraient également :

  • Organiser ou participer à une session de vérification et de mise au point des vélos des enfants ou de l’école, avant le début des activités à vélo;
  • Devenir instructeur ou instructrice et encadrer les élèves lors de leurs sorties sur route et leurs examens individuels (voir détails ici).

 

Les parents intéressés peuvent se manifester auprès de l’enseignant de leur enfant, ou du mandataire en charge du programme.

Pourquoi la participation au programme est-elle limitée aux élèves de cinquième et sixième année?

À 10 ou 11 ans, les enfants ont des capacités cognitives suffisantes pour analyser des situations complexes, se mettre à la place des autres usagers pour anticiper leurs comportements et, donc, prendre les bonnes décisions sur la route. À cet âge, les jeunes sont donc outillés pour les activités sur route et l’apprentissage de l’autonomie.

Par ailleurs, les contenus pédagogiques utilisés lors des apprentissages théoriques sont adaptés spécifiquement à ce groupe d’âge (capacités de lecture, notamment), alors qu’ils pourraient être trop ardus pour des élèves plus jeunes, ou trop enfantins et ennuyeux pour des élèves du secondaire.

Enfin, Vélo Québec souhaite rejoindre les élèves avant leur passage au secondaire, car ils seront alors outillés pour se rendre à l’école secondaire à vélo, même si celle-ci est peut-être à une plus grande distance du domicile que leur école primaire.

Le programme peut-il être offert comme une activité parascolaire?

Cycliste averti requiert que des apprentissages théoriques soient faits en classe avant toute activité sur route. La nature des activités d’apprentissage, qui se basent sur des lectures, des vidéos et des jeux interactifs, les rend difficiles à aborder en dehors d’une salle de classe.

Les possibilités d’aménagement peuvent être discutées avec le mandataire en charge de votre région, mais il faut garder à l’esprit que tant les volets théorique que pratique devront être enseignés aux élèves avant les activités sur route.

Le programme peut-il être proposé si un seul des enseignants est prêt à participer (titulaire ou d’activité physique)?

Il est possible de participer au programme sans l’implication des deux enseignants, si les deux volets peuvent être enseignés comme prévu. Par exemple, la pratique du vélo en gymnase, pourrait être prise en charge par une enseignante titulaire ou des parents, en utilisant la situation d’apprentissage et d’évaluation en éducation physique.

Les élèves à besoins particuliers peuvent-ils participer au programme?

Vélo Québec et ses mandataires feront tout leur possible pour permettre aux élèves à besoins particuliers de prendre part au programme. Par exemple, un élève malvoyant pourrait participer en tandem, un élève avec des limitations fonctionnelles pourrait participer avec un tricycle, adapté ou non, etc. Il est cependant important d’identifier rapidement de tels besoins, pour rechercher une solution adaptée à chacun.

Toutes les classes de l’école doivent-elles participer?

Chaque école est libre de décider si une seule, une partie ou toute ses classes de cinquième ou sixième année participe(nt) au programme.

Les élèves doivent-ils tous posséder un vélo?

Le programme est facilité lorsqu’une partie des élèves possède un vélo et est en mesure de l’apporter à l’école. De plus, il sera plus profitable pour les élèves de faire leur apprentissage sur leur propre vélo. Néanmoins, des solutions pourront être trouvées (flotte de la commission scolaire ou de l’école, prêt de vélo) pour les élèves qui n’en possèdent pas personnellement. La première étape consiste toujours à sonder les élèves pour évaluer combien auront besoin d’un vélo et d’un casque, puis des solutions seront à discuter avec le mandataire.

Les enseignants doivent-ils participer aux activités sur route?

Dans la plupart des régions, la participation des enseignants n’est pas obligatoire lors des activités sur route, bien qu’elle soit toujours facilitante. Dans certaines régions, cependant, les enseignants sont requis pour agir à titre d’instructeurs lors des activités sur route. Communiquez avec votre mandataire pour en savoir plus sur les modalités de déploiement dans votre secteur.